
Les partis de la droite et du centre en Suède ont remporté aujourd’hui, grâce aux voix de l’extrême droite, la présidence du Parlement issu des législatives du 9 septembre, qui n’ont pas permis de dégager de majorité.
L’élection du deuxième personnage de l’Etat intervient à la veille d’un vote crucial au Riksdag, le Parlement monocaméral du pays scandinave, qui devrait voir passer une motion de censure du premier ministre sortant, le social-démocrate Stefan Löfven. Désarçonné, ce dernier expédierait alors à son poste les affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau chef de gouvernement, processus qui pourrait prendre des semaines tant le paysage politique suédois est fragmenté.
L’élection du président du Parlement est d’autant plus importante que c’est lui qui, après des législatives, désigne le dirigeant de parti réputé avoir les meilleures cartes en main en vue de former une coalition. Andreas Norlén a été élu président du Riksdag avec 203 voix sur 349 face à la candidate sociale-démocrate. Le vote s’est tenu à bulletins secrets mais les Démocrates de Suède (extrême droite), forts de 62 sièges, avaient annoncé leur intention de soutenir le député conservateur, espérant un échange de bons procédés.
“Si les Démocrates de Suède veulent tenir leurs promesses électorales, ils devront tôt ou tard exiger de l’influence”, écrivait aujourd’hui le quotidien Dagens Nyheter.
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Le Figaro.fr avec AFP
J’espère que le nouveau gouvernement conservera sa sympathique ministère des affaires étrangères si chaleureuse à l’égard d’Israël !