Le 4 avril 2017, Sarah Halimi, juive orthodoxe de 65 ans, habitante du quartier Belleville, à Paris, a été battue, longuement tabassée par son voisin, avant d’être défenestrée. Ses proches, mais aussi toute la communauté juive, estiment qu’il s’agit d’un acte commis par antisémitisme.
Le 4 avril 2017, Sarah Halimi, 65 ans, était tuée, d’abord rouée de coups puis défenestrée, à son domicile parisien du quartier de Belleville, dans le 19ème arrondissement, par son voisin. Son meurtrier, un homme de 27 ans, était immédiatement arrêté puis interné en hôpital psychiatrique.
Sarah Halimi était juive pratiquante orthodoxe. Dès le lendemain du meurtre, ses proches et sa communauté ont évoqué un acte antisémite. Et devant l’émotion provoquée par ce crime dans une partie de la communauté juive parisienne, le procureur de Paris, François Molins avait reçu, trois jours après le meurtre, des représentants de cette communauté pour évoquer l’enquête avec eux.
Deux jours plus tard, le 9 avril, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait rassemblé environ un millier de personnes pour une marche à Paris en forme d’hommage à la victime.
Aujourd’hui, le choix du parquet de ne pas retenir, à ce stade de l’enquête, la qualification d’antisémitisme provoque à nouveau l’incompréhension des proches de la victime. Laurence Barbry et Nedim Loncarevic
L’affaire du meurtre de Sarah Halimi
S’expriment dans ce reportage, dans l’ordre :
Georges Attal
Frère de Sarah Halimi
Maître Jean-Alexandre Buchinger
Avocat d’une partie de la famille de Sarah Halimi
Richard Abitbol
Président du comité de soutien
Vérité et Justice pour Sarah Halimi
Maître Alain Jakubowicz
Président de la Licra
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